Des timbres portugais vendus en boîte de sardines…

3 carnets de timbres en hommage à la conserverie portugaises vendus en boîte… de sardines. Série limitée en vente sur ebay ou à la poste portugaise. Incontournable !

La sardine des Apaches

Comment fabriquer une serrure avec une boîte de sardines… un savoir faire disparu avec le maquis de Montmartre !
à retrouver ici pour comprendre…

Gilbert Peyre à la Halle St Pierre à Paris

Quand on aime les sardines, visite incontournable à l'expo de Gilbert Peyre qui se tient jusqu'au 17 février 2017 à la Halle Saint-Pierre à Paris.
Pour en savoir plus : ici

Y en n'a qu'une !

Elle s’est fait sa place parmi les marins pêcheurs. Pourtant, elle vient d’Auvergne. Pourtant, ce n’est qu’à 40 ans qu’elle a embarqué à bord des chalutiers. Pourtant, elle est mère de quatre enfants. Mais Marie aime réellement la mer et son métier. « Elle en veut ». Alors, au Guilvinec, on la respecte.

La nuit est noire. Seules quelques lumières scintillent au loin. Le visage crispé, Marie Rouffet, 46 ans, l’une des rares femmes marins pêcheurs, tire de toutes ses forces sur le filet rempli de sardines du Spered Breizh, un bolincheur du Guilvinec (29).
Malgré l’effort, elle rayonne sous son ciré jaune, sa longue natte brune s’échappant de sa capuche. Une fois le poisson vidé dans le ventre du navire, elle ferme les yeux et inspire une grande bouffée d’air iodé : « Je suis une femme comblée, heureuse ! Quand t’es seule au milieu de la nuit, en pleine mer, avec tes collègues et ton poisson, c’est énorme. Je peux pas le raconter, c’est un truc de ouf ».
Quinze jours « pour voir » 
Pourtant, c’est bien loin de l’océan, à Chamalières, près de Clermont-Ferrand, en Auvergne, qu’elle a vu le jour un 15 octobre 1969. « J’ai toujours été passionnée par la mer, depuis toute petite », confie-t-elle.
C’est son grand-père maternel qui transmet à sa fille, puis à sa petite-fille l’amour de la mer et de la pêche. « Il avait une grosse situation chez Michelin et venait souvent pêcher ici », raconte cette femme divorcée, mère de trois filles de 26, 12 et 7 ans et d’un garçon de 23 ans.
Pourtant, jusqu’à ses 39 ans, Marie vivait en Auvergne où elle travaillait comme aide-soignante à domicile, après un bac L et deux années de droit. « Mais j’étais tout le temps triste », se souvient-elle. En 2008, elle part donc 15 jours au Guilvinec, « pour voir ». Elle réussit à embarquer comme passagère pour une campagne de pêche de plusieurs jours. « Là, je me suis dit que je voulais faire ça ».
« Ils s’y sont faits » 
« Il y a assez peu de femmes marins pêcheurs, c’est quand même un métier exigeant », constate Philippe Bothorel, directeur du lycée maritime du Guilvinec qui forme, chaque année, quelque 180 futurs matelots.
« Quand on a une fille par an chez nous, c’est exceptionnel », indique le chef d’établissement. La France comptait, en 2015, environ 40.300 marins dont 44 % à la pêche, soit 17.700 personnes, dont 1,5 % sont des femmes, selon le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.
« Il y a eu des moments de doute parce que la pêche c’est pas forcément facile, reconnaît Marie. Les gens ne se rendent pas compte quand ils achètent leur petite boîte de sardines : mais parfois il pleut, on a froid, on a la peau des mains qui tombe, on a des bleus, on a le mal de mer… ».
Sans compter que l’arrivée d’une femme sur un bateau de pêche n’est pas forcément bien vue par tous : « Les Bigoudènes ne vont pas sur les bateaux, c’est juste impossible. Ce sont les maris qui vont en mer. Je passais pour une folle au début et puis ils s’y sont faits ».
« Une petite différence… » 
Au lycée maritime du Guilvinec, elle obtient son diplôme de matelot, puis son brevet de capitaine 200. Elle enchaîne ensuite les embarquements : petite pêche, pêche côtière, pêche au large… En ce début octobre, elle retourne sur les bancs de l’école pour obtenir un brevet de mécanicien.
« Il y a quand même une petite différence avec un homme mais Marie en veut et c’est déjà énorme, déclare le patron du Spered Breizh, Arnold Burel, qui vient de l’embaucher pour un remplacement de trois semaines.
« Il n’y a pas beaucoup de bateaux qui vont prendre une femme. Tu peux avoir des histoires que tu n’aurais pas si tu n’as que des hommes à bord ».
« C’est la première fois que je travaille avec une femme en 37 ans de métier », reconnaît Éric Rioual, l’un des six autres marins pêcheurs à bord du sardinier de 17 mètres. « C’est particulier, c’est un milieu d’hommes… », dit-il, en sortant au petit matin du poste équipage peuplé de posters filles nues aux postures lascives.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/le-guilvinec/le-guilvinec-l-auvergnate-au-pied-marin-04-10-2016-11242129.php#yHSfMJJf14J5iVKQ.99

La sardine et l'art contemporain

Photo pourrie  ©Le Telegramme

Pour la quatrième année consécutive, la Compagnie bretonne du poisson (conserverie Jean-François Furic, à Saint-Guénolé) édite une série de boîtes millésimées 2016. Fruit d'une collaboration avec l'artiste pont-l'abbiste Marie Girard.

40.000. C'est le nombre de boîtes de sardines ? série limitée 2016 ? produit par la Compagnie bretonne du poisson. Cette année, les boîtes millésimées portent la reproduction d'une oeuvre de Marie Girard. « J'ai tout de suite dit " oui " », confie l'artiste pont-l'abbiste dans son atelier installé au lieu-dit Ty-Boutic. Deux ans de travail auront été nécessaires pour concevoir ce nouvel écrin. « Pour que cela fonctionne, il faut une étincelle, une envie commune entre l'artiste et l'entreprise », explique Sten Furic, directeur de la conserverie basée à Penmarc'h (Saint-Guénolé). Cela fait maintenant quatre ans que ce dernier a lancé ce partenariat original avec l'art contemporain. Chaque année, un artiste local est à l'honneur (Jean-Yves Le Marc en 2013, Michael Weston en 2014 ou Jacques Godin l'an dernier). Un univers différent s'exprime à chaque rencontre.

« Proposer quelque chose de différent »


22.000 boîtes avaient été commercialisées la première année, 30.000 la deuxième... « Il existe une demande. L'idée, c'est de proposer quelque chose de différent, pas forcement en lien avec l'imagerie folklorique », ajoute Sten Furic. Pari réussi encore cette fois-ci avec Marie Girard. Cette dernière n'a pas son pareil pour tirer toutes les subtilités de la couleur noire. Le choix peut sembler radical de prime abord. Mais le regard est vite séduit par les nuances de lumières qui se superposent sur la petite boîte métallique. « Je puise mon inspiration de la mer notamment lors de balades au bord de la rivière de Pont-l'Abbé. J'aime les variations de lumière qui se dessinent très tôt le matin, les reflets argentés lorsque la mer se dégage », indique la plasticienne spécialisée dans la technique du pliage.

Commercialisées en début de semaine


Les boîtes collector (115 g) ont été élaborées selon une méthode de fabrication à l'ancienne entre le 20 et le 31 août, au coeur de la saison « au moment où le taux de gras est élevé ». À l'arrière de la boîte figure le nom du bateau et le port de débarquement. Elles seront commercialisées en début de semaine à la conserverie de Saint-Guénolé et dans les magasins Furic du Guilvinec, Pont-l'abbé, Bénodet, Quiberon, Guérande, Vannes ainsi que dans les épiceries fines. « Cette année, les apports ont été irréguliers. Les sardines proviennent majoritairement de bateaux immatriculés à Saint-Guénolé », explique Sten Furic. Conseil de dégustation : il est préférable de ne pas consommer ces sardines (à l'huile d'olive bio) avant quelques mois. La sardine en conserve se bonifie avec le temps... Comme les grands crus !
Steven Lecornu
© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/furic-sardines-marinees-a-l-art-contemporain-18-10-2016-11259423.php#Ah7117AIiihsXLtt.99

Viva la sardine de Bretagne

Sardine en conserve : la Bretonne reste la plus fine !


Présente dans neuf foyers français sur dix, la sardine fait le bonheur des papilles, tout comme celui des conserveries dont elle reste un produit phare. Si le nombre de conserveries a diminué très fortement, suite à leur modernisation entre 1960 et 1980, puis en raison d’un phénomène de concentration du marché, il reste aujourd’hui une dizaine de conserveries de poissons au sens historique du terme (transformation des poissons phares : sardines, maquereaux, thon).

Pêchée en Bretagne, mais pas seulement…

La pleine saison pour la pêche se situe entre juin et octobre, car la chaire de la sardine est alors nettement plus grasse, goûteuse et tendre. Travaillée depuis 150 ans dans les usines bretonnes, elle possède des qualités nutritives reconnues, et on en consomme environ 3kg par personne et par an. Et, en toute objectivité, la plus fine reste la Bretonne avec la Vendéenne. Elle est présente sur les côtes atlantiques (de l’Angleterre à la Mauritanie), et on la trouve également en Méditerranée et en Adriatique.

La qualité ne doit rien au hasard

En ce qui concerne son approvisionnement, il faut distinguer celles qui sont importées et celles fabriquées en France. Si la différence de goût est principalement due à la température de l’eau et à sa nourriture en fonction des zones de pêche, d’autres paramètres entrent en compte, car elles peuvent être congelées ou fraîches. Et les techniques de pêche varient aussi.
Tout d’abord, les conditions de froid à bord du bateau sont un élément essentiel pour sa mise en conserve. Il existe deux techniques, dont la bolinche qui apporte un plus au produit. C’est la plus pratiquée en Bretagne. Le banc de poisson est entouré par une petite senne tournante et piégé, puis déversé dans des cuves d’eau de mer réfrigérée. La pêche au chalut pélagique, quant à elle, soumet la sardine à plus de chocs.

Un marché qui frétille pourtant de moins en moins

Si Concarneau et Douarnenez ont longtemps été les premiers ports sardiniers de Bretagne, c’est aujourd’hui Saint-Guénolé dans le Pays Bigouden qui a pris les commandes. Parmi les marques bretonnes incontournables, on retiendra Connétable, Capitaine Cook, ainsi que La Belle Iloise, Gonidec, La Compagnie Bretonne du Poisson, La Quiberonnaise et Jean Burel. Seul bémol, et non des moindres, la campagne de pêche a été catastrophique cette année. En cause, les bancs de poissons qui se font plus rares, car plus difficiles à localiser, ce qui explique des apports en chute libre.

La sardine, c’est comme les grands vins !

Il faut savoir que la sardine en conserve se bonifie avec le temps… Comme les grands crus ! En effet, un processus de maturation se met en œuvre et, au fil du temps, l’arête centrale tend même à disparaître. Pensez juste à retourner les boîtes plusieurs fois par an pour une harmonie parfaite… et achetez Breton !

François Alaouret

TAFTA or not TAFTA ?

 Une campagne sans queue ni queue à retrouver ici : https://www.monquartier-horstafta.org/node/10

De nouveaux débouchés pour les sardines en fer blanc…

ត្រីសាឌីន, c'est ainsi que s'écrit le mot sardine en khmer, la langue du Cambodge. Prononcer trei sa di n d'après Google translate (?) qui précise que sardine signifie poisson de petite taille. Trei sa di n
c'est donc bien elle qui va redonner la pêche aux Cambodgiens ainsi qu'il est expliqué ci-dessous…